Revue de Carinne Geerts

 

« Bonjour Mario, J'ai en effet lu votre manuscrit "Aveux Soumis". Voici mes quelques impressions après sa lecture :

 « Si l'essence de ce manuscrit tient à sa brièveté "Aveux Soumis" est parfait. Rien ne pèse dans le  texte. Je peux appeler cela l'art de la concision. C'est le déroulement de la vie, et pourtant à sa lecture, j'y ai eu un léger vertige licencieux. Les scènes ne sont pas banales. Elles sont érotiques et incisives. La description des lieux ébauchée en quelques traits est suffisante pour planter le décor des scènes où ce sont les personnages qui importent. Ceux-ci sont bien campés dans "leurs délires" et dans leur choix de vivre. Le tout se lit agréablement, sans se prendre la tête et fait passer un petit quelque chose tout simple "des émotions douces-amères". J'aime le  style de Mario Guccio, il est vivant et humain. Je me suis retrouvée "embarquée" dans son récit. C'est ce que je demande lorsque je lis un livre". Merci pour ce bon moment de lecture ».

 

REVUE par Angeline Tiebergyn

 

« Ton livre m'a fait penser au film " 9 semaines et demie" avec Mickey Rourke et Kim Bassinger et au livre" Feu de glace " de Nicci-French (dont le titre original est Killing me softly)

J'ai bien aimé ton livre et pour le résumé en un seul mot, je dirai: troublant !

 

Les lois, l'infraction / le bien et le mal/ l'imaginaire et les fantasmes et la réalité/ l'influence de la religion et la culpabilité que l'on éprouve si on enfreint ses règles/ l'importance des sentiments et des émotions qui régissent nos vies (joie, tristesse, désespoir, plaisir, culpabilité, colère, impuissance, curiosité, voyeurisme, envie de meurtre, etc. ) s'opposant à la raison, à la loi, à l'empreinte de la religion/ l'introspection, la capacité de se remettre en question ou pas/ le respect de l'autre ou non/ aimer l'autre pour soi ou ce qu'il est lui-même.

 

C'est souvent dans le train qu'on peut se laisser aller à rêver en regardant défiler le paysage, jusqu'à s'endormir presque... les aveux de sa femme sur son enfance violée, ont tellement perturbé Pierre, qu'il a chercher une solution dans ses rêves.  Et puis dans les rêves, il n'y a plus de limites, on peut enfreindre toutes les lois sans crainte de sanctions, on peut réaliser ses fantasmes les plus fous, sans passer pour un pervers.

Et puis dans un train, on fait parfois des rencontres surprenantes.

 

Etonnant , ce personnage qu'il crée (Fauve) pour rendre à la fois sa femme plus heureuse et lui malheureux jusqu'à se faire subir l'insupportable, qui l'oblige à la tuer. Insupportable qui le fait crier et se réveiller.  Il se culpabilise aussi car il n'a jamais réellement appris à connaître sa femme.

le sixième sens de Pierre, qu'il a développé après son accident , lui montre le chemin pour essayer de trouver une solution à son couple en péril.

J'aime bien la note de l'auteur, car en effet chaque lecteur trouvera bien l'un ou l'autre écho de cette histoire dans sa propre existence. »